En 1968, de nombreux changements se préparaient
pour le peuple québécois. En effet, autant sur le plan politique que culturel, les nouveautés allaient à jamais transformer
la société québécoise. Tout d’abord, c’est pendant cette année que le célèbre parti québécois fait son apparition
sur la scène politique provinciale. Ce nouveau parti, qui avait pour but de faire du Québec un pays libre, amènera son lot
de débats et de rebondissements au sein du peuple québécois. Il a été mis sur pied par Gilles Grégoire et René Lévesque. Ce
dernier deviendra, d’ailleurs, le chef du parti et demeurera un homme politique très influent pour le Québec.
En ce qui concerne l’éducation, c’est
également en 1968 que le réseau de l’Université du Québec fait son apparition. L’UQAM naîtra l’année suivante,
par une fusion entre l’École des Beaux-arts de Montréal, le Collège Sainte-Marie et de trois écoles normales. Cette
nouvelle université se voulait un lieu d’apprentissage pour des individus de toutes les classes sociales. Aussi, toujours
en 1968, une commission d’enquête démontrent aux Québécois que le système scolaire ne laisse qu’une trop petite
place aux arts dans son programme.
Dans le domaine artistique, on peut voir,
pendant cette année chargée en événements, un désir de se concentrer davantage sur la culture québécoise et d’envisager,
par les arts, que le Québec puisse avoir une identité qui lui est propre. C’est d’ailleurs dans cette même optique,
que les étudiants de troisième année en interprétation de l’École Nationale de Théâtre décident, en 1968, de démissionner
en bloc, étant donné que la direction de l’école leur empêchait de jouer du théâtre québécois. Cette réaction crée tout
un émoi au sein de la colonie artistique. Également, le réseau Radio-Québec (qui sera renommé Télé-Québec en 1990), prend
l’antenne, cette même année.
Le théâtre à cette époque
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